Egalement appelé « beurre de bouandjo », il existe une forte demande sur le marché international du fait de son taux en acide stéarique très important (>50%). Unilever l’utilise notamment comme substitut à l’huile de palme pour la fabrication de margarine, et est très impliqué dans la filière au Nigéria et au Ghana notamment.
Présentation
Partie de la plante extraite : Amande | Procédé d'obtention : première pression à froid
Famille : Clusiaceae | Nom scientifique : Allanblackia floribunda | Nom commun : Allanblackia
Qualité : 100% pure et naturelle, première pression à froid sans aucun traitement chimique, qualité cosmétique
Pays d'origine : Cameroun | Zone de production : Périphérie de la Réserve de Biosphère du Dja
Saison de collecte : Juillet-Septembre
Capacité de production en 2016 : 500kg
Propriétés organoleptiques
Aspect : solide à température ambiante | Couleur : blanc
Caractéristiques physico-chimiques
Point de fusion : 42°C | Indice d’acide : 0.57 mg KOH/g
Indice de saponification : 207 mg KOH/g
Composition en acide gras
Acides gras essentiels poly-insaturés (AGPI ou AGE) ou vitamine F : acide linoléique (oméga-6) (0%)
Acides gras mono-insaturés (AGMI) : acide oléique (oméga-9) (36%)
Acides gras saturés (AGS) : acide stéarique (60%)
Conditions de conservation
À conserver au sec, à l'abri de la chaleur et de la lumière. Pouvoir oxydatif faible.
ONG intervenant dans la filière
L’ONG TFRD (Tropical Forest and Rural Development) intervient sur la périphérie nord de la Réserve de Biosphère du Dja sur une superficie de 30 000 hectares auprès de 24 villages au total. Elle accompagne plus de 160 agriculteurs dont 50 femmes au développement de la filière cacao certifiée Rainforest Alliance et à la valorisation des Produits Forestiers Non-Ligneux.
L’ONG AAFEBEN (Appui à l’autopromotion de la femme de la Boumba et de Ngoto) intervient dans la périphérie est de la réserve de Biosphère du Dja, sur 10 forêts communautaires de 50 000 ha. Elle appuie 10 groupements féminins pour un total de 350 femmes, principalement des ethnies Baka (Pygmées) et Bantou dans la collecte et la commercialisation de Produits Forestiers Non-Ligneux.
Intérêt pour la biodiversité et les communautés locales
La valorisation des Produits Forestiers Non-Ligneux (PFNL) permet d’améliorer les revenus générés pour les populations, et ainsi, qu’elles trouvent un intérêt économique à protéger et gérer durablement la forêt tropicale. En parallèle, les communautés sont appuyées à la mise en place de pépinières pour planter proche des habitations et des champs pour faciliter la cueillette et pour renouveler les ressources en PFNL et compenser l’impact de la cueillette sur la régénération naturelle.
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