Le beurre de karité est extrait des fruits du karité, arbre poussant uniquement à l'état sauvage dans les savanes arborées de l'Afrique de l'Ouest. Il peut atteindre plus de 12 mètres de haut et son pied peut prendre une largeur de 2 mètres. Le fruit, charnu, ressemble à un petit avocat. Sa pulpe sucrée et comestible renferme en son centre une noix qui une fois pressée donne le beurre de karité. Ce beurre est très largement utilisé pour ses nombreuses vertus depuis des siècles dans certaines régions d'Afrique.
Présentation
Partie de la plante extraite : Noix | Procédé d'obtention : Pression mécanique
Famille : Sapotacées | Nom scientifique : Butyrospermum parkii | Nom commun : Karité
Qualité : 100% pur et naturel, qualité cosmétique
Pays d'origine : Burkina Faso | Zone de production : Parc National d’Arly (Burkina)
Capacité de production : Nous contacter directement
Propriétés organoleptiques
Aspect : beurre solide d’aspect cireux à température ambiante. Huileux au-delà de 34°C.
Couleur : jaune clair à beige | Odeur : caractéristique de graines aux notes d’amandes
Caractéristiques physico-chimiques
Densité : 0.90 | Indice de saponification : 160-200
Composition en acide gras
Acides gras essentiels poly-insaturés (AGPI ou AGE) ou vitamine F : acide linoléique (oméga-6) (environ 6%)
Acides gras mono-insaturés (AGMI) : acide oléique (environ 45%)
Acides gras saturés (AGS) : environ 40%, acide palmitique (environ (4%)
Conditions de conservation
À conserver au sec, à l'abri de la chaleur et de la lumière
Propriétés et utilisations
Le beurre de Karité brut est très riche en actifs (alcools terpéniques, phytostérols, latex, vitamines A et E…) qui lui confèrent des activités anti-oxydantes, anti-inflammatoires et protectrices contre les UV.
Ce beurre nourrit la peau en profondeur, lui redonne de l’élasticité, la régénère lorsqu’elle est agressée et a la particularité de protéger la peau contre les méfaits du soleil.
ONG intervenant dans la filière
L’association Nature et Développement (NatuDev) est une association de droit burkinabè qui a pour mission de faire la promotion d’approches intégrant conservation de la nature et développement des populations locales. Précédemment, l’AFAUDEB (Association Faune et Développement du Burkina) intervenait plus particulièrement sur la création de zones villageoise d’intérêt cynégétique (ZOVIC), statut officiel qui permet aux communautés locales de conserver et de gérer elles- mêmes des zones forestières sur leur territoire. Cette association avait été fondée et coordonnée avec grand succès par Alexis Kaboré. Suite aux difficultés institutionnelles rencontrées par l’AFAUDEB, c’est sous l’impulsion d’Alexis Kaboré que l’association NatuDev a décidé de continuer les dynamiques et activités déjà enclenchées.
Intérêt pour la biodiversité et les communautés locales
Le parc national d’Arly et les réserves de faune contigües (zones de chasse sportive) abritent encore toutes les espèces animales de la savane ouest africaine, comme les éléphants, les buffles, les grandes antilopes (bubales, damalisques, cobs), les petites antilopes (guibs harnachés, céphalophes de Grimm, ourébis), ainsi que les mammifères carnivores (lions, caracals, etc). Les territoires villageois périphériques à ces zones protégées font l’objet de pressions humaines sur leurs ressources naturelles, causées par la défriche pour l’extension de l’agriculture, le pastoralisme itinérant, la collecte de bois, la fabrication du charbon, les feux de brousse et le braconnage.
L’amélioration des revenus des populations les amène à adopter un mode de gestion durable de ces espaces. L’ONG soutient les communautés vivant autour de la zone protégée dans le développement des activités économiques afin de préserver durablement la biodiversité.
Un corridor forestier a été tracé entre Nazinga et le Parc de Pô permettant des échanges pour la grande faune au sein de ce qui est considéré comme le complexe « Ponasi » créant une surface importante d’habitats naturels. Le Ranch de Nazinga est un espace protégé de 913 km2, situé près de Pô dans le sud du Burkina Faso. On compte une population de plus de 600 éléphants dans l’ensemble Nazinga-Sissili-Kabore Tambi. Il s’agit d’une densité exceptionnelle pour l’Afrique de l’ouest, et les éléphants sont les véritables stars de Nazinga. Outre les éléphants, on trouve à Nazinga une forte densité d’antilopes, avec de nombreux hippotragus, ainsi que des cobes de Buffon, des cobes Defassa, des Bubales, etc. Les buffles sont également présents dans la réserve. Enfin, on peut y observer les trois espèces de singes de la région (babouins, vervets et patas), de nombreux crocodiles, ainsi qu’une avifaune importante.
Conserver ce corridor est primordial pour préserver la biodiversité, notamment pour la survie des éléphants d’Afrique.
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